Kyoto (Partie 5) : dernier jour

Pour mon dernier jour à Kyoto, une seule étape au programme, bien que j’aurai pu en faire plus… mais c’était sans compter un contrôleur de bus incompétent qui m’a envoyé à l’opposé de ma destination. Merci aux deux japonais (dont l’un sourd mais pas muet) qui m’ont re guidé, et merci au chauffeur qui pense aux touristes perdus !

Petite précision quand au système de bus de cette ville qui est très bien pensé : le bus est certes petit (donc on est vite serré dedans), il n’en reste pas moins le moyen de transport le moins cher de la ville. Chaque bus a son propre trajet, et croise parfois celui des autres (ils partent tous de la gare et reviennent à cette dernière ensuite). Donc, il vous suffit de savoir quel bus vous devez prendre (pour les endroits les plus visités, c’est pas compliqué, c’est indiqué en gros sur l’arrêt) et il vous emmène pour seulement 200 yens (moins de 3 € le trajet, c’est vraiment pas cher), et c’est moitié prix pour les enfants.

Après 2h de bus et de marche dans Kyoto, me voici donc arrivé à l’entrée du fameux temple Kinkaku-ji, le temps d’or.

L’entrée est très simple, mais contrairement aux autres temples que j’ai pu voir, celui – ci ne laisse guère de liberté quand au sens de la visite.

Vu l’heure à laquelle j’ai terminé la visite, je suis directement retourné à la gare, en utilisant le bus correctement cette fois. Mais pourquoi me serai – je dépêché ? Tout simplement car comme c’est mon avant dernier jour avec le JR Pass, je ne retourne pas à Tokyo ce soir, et je vais directement à Hiroshima, où j’ai réservé une chambre dans un ryokan (l’équivalent d’une auberge de jeunesse française mais en mieux). Et cette fois, on inaugure un autre Shinkansen : pas le Nozomi que je n’ai pas le droit de prendre, pas le Hikari qui passe trop tard, ni le Kodama qui mettrait trois ans pour se rendre au Sud, mais le Sakura ! Et lui, il trace, il grille tout le monde (mais qu’est ce qu’on est serré dedans !)…

Arrivé donc vers 20 H 30 à Hiroshima, dans une gare dont le système est un peu mal fait, mais j’ai réussi à m’en sortir (il faut passer par un entrepôt et les objets perdus pour aller de l’autre côté du fleuve). Le seul défaut : le guichet de la gare connait mieux les adresses que les taxis… qui eux apparemment refusent les étrangers. Bizarre (en tout cas, j’ai demandé à trois taxis différents (et de compagnies différentes) et ils m’ont tous refusé).

Après avoir reçu de l’aide de coréens et de japonais, j’arrive donc un peu avant 21 H au ryokan, qui occupe en fait tout un immeuble. Par chance, ce dernier ne ferme ses portes qu’à minuit, ce qui fait que j’ai encore le temps d’aller prendre un repas dans un restaurant situé à quelques minutes de marche. Ensuite, au lit à 22 H 30 (j’ai de la chance, il n’y avait pas grand monde ce soir. On peut le voir grâce aux « pantoufles » que les clients laissent devant leur chambre).

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