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Cydroine

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Un peu de français dans ce monde asiatique

Pour mon dernier dimanche, on m’a informé que l’institut français de Tokyo organisait une journée pour que les japonais intéressés puissent découvrir les produits français.

Je me suis donc rendu à l’institut, situé à cinq minutes de la maison. Une journée plutôt sympa, avec des petits concerts, un défilé de modes, et où j’ai pu revoir une famille franco américaine qu’on m’a présentée durant mon séjour. Et ça a du succès ce genre de journée !

La dernière partie d’un coin de paradis

Oui, c’est moche de dire que c’est « la dernière partie ». Mais que voulez-vous, c’est presque la fin de mon séjour au Japon. Et comme c’est une étape que je souhaite vraiment faire, et bien je l’ai fais, et j’en suis plus que ravi !

Pour cette toute dernière étape, direction la fameuse île d’Odaiba, parce que même s’il y a pas mal de « monuments » à voir absolument sur cette grande île artificielle, il y en a surtout un que je tiens absolument à voir : la « maquette » grandeur nature d’une des plus célèbres armures mobiles de la saga Mobile Suit Gundam : le RX-78-2.

Après un peu plus d’une heure de trajet (souterrain et aérien), j’arrive donc sur la fameuse île que l’on peu d’ailleurs découvrir simplement en faisant le tour grâce au transport hectométrique (j’ai écris aérien car il est en l’air, logique).

J’ai donc fais le tour de la fameuse île, en découvrant notamment une autre statue de la liberté, ainsi qu’une flamme de la paix offerte par la France, et une grande roue… vraiment très grande.

Mais ma priorité était de voir l’armure mobile, donc c’est ce que j’ai cherché, tout en continuant à visiter ce superbe endroit. Et quand on la trouve, et bien on se sent, comment dirai-je… tout petit, vraiment petit…

Et non, on ne peut ni la toucher, ni grimper dedans. Par contre, quand il fait nuit, l’armure s’allume.

Bon, et avant de passer à la suite, je vais vous montrer ce que j’ai pu voir avant ce robot géant.

On commence donc par la statue de la liberté :

On continu avec juste derrière, le pont « Rainbow Bridge » :

S’en suit la fameuse flamme de la paix :

Donc, après avoir été en admiration devant le Gundam, je suis allé faire un petit tour du côté du Gundam Café (car oui, il y en a un sur l’île, et un autre à Akihabara) afin de faire mes « courses Gundam ». Après trois achats, j’ai donc eu la bonne initiative de demander au vendeur où je pouvais acheter les figurines de la série Gundam Wing (de toute façon, je ne pouvais pas acheter beaucoup de figurine, parce qu’il y a toujours le soucis des bagages), et il m’a passé un plan qui montre clairement qu’il faut monter en haut du plaza, au septième étage (le même bâtiment), où se trouve… (roulement de tambours) le fameux musée Gundam ! Et autant vous dire que quand on connait la saga, ben on ne passe pas juste 15 minutes dedans.

Le film vous détaillera tout ça, mais pour résumer, le musée expose chaque exemplaire d’armure mobile sortie officiellement par la marque japonaise (et même des figurines rigolotes). Donc autant vous dire qu’il y en a des centaines, voir des milliers (parce que je n’ai pas eu le temps de compter…).

Ensuite, divers « attractions » sont proposées gratuitement aux visiteurs (parce que bon, plus de trente ans d’existence et un succès toujours grandissant, et bien ça leur fait des sous, au moins cinquante milliard de yens annuel). On peut même monter dans une seconde armure (presque de taille réelle, mais seule la partie haute est présente) en payant une dizaine d’euros afin de se mettre dans la peau des pilotes.

Puis, une autre salle, elle aussi payante (mais pas chère), en forme de dôme, vous propose de voir un épisode inédit de la saga (Gundam Destiny si je ne me trompe) qui n’ai apparemment pas diffusé à la TV, en japonais bien sûr.

Et enfin, pour terminer, une grande salle d’exposition fait découvrir aux visiteurs (il  n’y a pas beaucoup d’étrangers en fait) les détails sur tous les grands personnages de la saga, leur armures, ainsi que les différentes étapes utilisées pour dessiner les mangas et animes.

En tout cas, c’est incroyable !

Après, puisqu’il faut bien se nourrir (parce que j’ai bien dû consacrer quatre heures a Gundam, je suis aller manger au restaurant situé en bas du plaza. Et le cuisinier est le Michael Schumaker de la cuisine (ce n’est pas un quatre étoiles, mais quand on voit la vitesse à laquelle il fait les repas, c’est impressionnant).

Pour le reste de la journée, je suis allé voir une grande salle de jeux (arcade, rôles, etc…, et même des jeux qu’on trouve chez nous), et ensuite, direction la grande roue !

Bon, selon moi, elle est plus grande que celle de Lyon (mais pas sûr). Par contre, contrairement à celle située place Bellecourt, on n’en fait pas le tour en cinq minutes, mais en 15. Au moins, on a le temps de prendre plein de photos (surtout que j’avais un super soleil !). Et un petit conseil si vous prévoyez de la faire un jour : cela vous coûte moins cher de monter dedans à quatre que tout seul.

Et j’ai bien sûr refais un second tour de l’île le soir afin de profiter du couché du soleil et reprendre quelques photos. D’ailleurs, Tout comme le font les autres grandes roues que j’ai vu au Japon (notamment celle de Yokohama), celle-ci s’éclaire de différents effets le soir, et c’est très beau à voir.

On fait les courses (Partie 2)

Mais avant de faire les courses, car c’est ce que j’ai fais une fois de plus le lendemain, on retourne rapidement au quartier des « jeunes », pour deux longues bonnes heures, et on va aller s’adonner à une activité qui je suis sûr, envierait mes proches : jouer sur les fameuses bornes d’arcades japonaises. Mais autant vous prévenir : on ne teste pas grand chose en si peu de temps (car il y a des centaines de jeux sur bornes).

J’ai donc testé seulement deux jeux (bien que j’aurai aimé tenté Sonic, je n’ai trouvé aucune borne d’arcade le proposant) très connu au Japon (en France, l’un est très connu alors que l’autre l’est moyennement) et que j’adore :

  • Mobile Suit Gundam (toutes versions confondue) : mecha japonais, ou plus communément appelé en français Armures Mobiles Gundam, robot de 18 mètres de hauteur en moyenne, encore mieux armés que dans Star Wars.
  • Initial D (pareillement) : courses de voitures sous forme de drift (maîtrise du dérapage dans les tournants, dans lequel la voiture peu presque se retrouver perpendiculaire à l’axe de la route).

Et les bornes d’arcades, ce n’est pas forcément une manette et un écran. Rien que pour tester les simulateurs Gundams, on entre dans des sortes de capsules géantes d’un peu plus d’un mètre de hauteur (qui rappel les « œufs » utilisés pour monter au Brévent de Chamonix), et autant l’interface que les manettes se rapprochent beaucoup du concept du manga et de l’anime.

À 100 yens la partie, autant vous dire que ce n’est pas cher ! (parce qu’une partie durer au moins trois à cinq minutes sur les bornes que j’ai fais)

Ensuite, vers onze heures du matin, on reprend le métro, direction Asakusa, où je vais faire des courses un peu plus… culturel, si je puis dire ainsi. Et avec tout ce qui se vend à cet endroit (dont vous avez vu des photos au début de mon séjour), il y en a bien pour une journée afin de choisir quoi ramener chez soit, et surtout, qui passera les douanes. Parce qu’autant vous dire que j’étais tenté de ramener un katana, mais il semblerait que ce ne soit pas une tâche facile. J’ai donc tout de suite abandonné cette idée.

J’ai donc acheter des « kits » de baguettes japonaises, avec des motifs tout aussi ravissants les uns que les autres, ainsi que des cartes postales, des vêtements, et quelques produits bien mignons tous « made in Japan » et surtout, un kimono (pas un vrai traditionnel, car les prix peuvent aller de 10 € à quelques milliers). Parce que dévaliser les boutiques, c’est bien, mais il faut aussi se rappeler qu’il faut que ça tienne dans les bagages, et respecter le poids maximal autorisé par la compagnie aérienne.

PS : Les photos viendront plus tard

On fait les courses (Partie 1)

Le lendemain, on va faire des achats, mais pas dans Shinjuku. Là, on va aller dans le temple des geeks, des otakus, des fans de mangas, d’animes et de musique. On va faire des achats dans deux magasins différents : le premier, c’est le « Official Shop AKB48 » (donc en français le « Magasin officiel des AKB48 » = Akihabara 48), et le second, c’est presque le même (sauf que les produits sont beaucoup moins chers, qu’il ne dépend pas du groupe et qu’il n’est pas dans le même immeuble).

Et qu’est-ce qu’on peut acheter dans le magasin officiel du groupe de musique le plus célèbre du Japon (qui au passage a vendu plus de cent millions de CDs depuis ses début en 2006) ? Des posters, photobooks, CDs de musiques, DVD / Blue Ray des clips, concert, et j’en passe. Pour résumé, ce groupe est le plus filmé de la scène médiatique nipponne, et la moindre de leur activité, déplacement et évènement sort en DVD / Blue Ray. Comme disent les fans : de quoi faire peur au compte en banque d’un millionnaire (selon si tu es vraiment fan ou juste amateur).

Contrairement à mes attentes (bon, je n’avais  pas pu m’empêcher d’aller le voir durant ma première visite d’Akihabara), le magasin est plutôt petit (pour un groupe qui vend au moins un million d’exemplaires de chaque single depuis 2010, et qui participe à une bonne dizaine d’émissions de TV), et il n’y a pas de file d’attente (peu être aussi parce que les japonais achètent beaucoup de musique en ligne, ou que les exemplaires ce vendent surtout dans les autres magasins… ou alors parce qu’il n’y avait pas de sortie quand je suis venu). Par contre, on a tout à fait le droit de « squatter » dans le magasin pour regarder les écran de pc qui diffuse des extraits de concerts, des clips et des publicités du groupe (parce qu’au Japon, tous les magasin possède les infrastructures nécessaire pour faire écouter aux clients les musiques qu’ils souhaitent avant de les acheter).

Et donc là, après avoir été dans les deux magasins, j’ai tout de même acheté deux coffrets de deux concerts du groupe (au magasin officiel) :

  • L’un en DVD datant de 2012 (oui, ça date un peu, mais vous aurez l’explication à la fin de l’article), incluant un photobook (album photos) du concert ainsi que les huit DVDs du concert (vous aurez également l’explication sur les DVDs)
  • L’autre en Blue Ray (150 €, aoutch), datant aussi d’août 2012 (pareil pour les explications), incluant un photobook du concert « historique du groupe », ainsi que sept disques Blue Ray, et des cartes de collections des idoles.

Dans le second magasin : divers CDs de musiques et DVDs du même groupe, et des mini posters.

Pour les photos, je ne vais pas vous les afficher dans cet article car cela prendrait de la place. Je vous renvoie donc sur cet album que j’ai mis en place sur Google+ : cliquez ici.

Vous vous dites peu être que j’ai mis du temps à faire ces achats dans deux magasins en une journée, mais sachez qu’avec tout ce que le groupe possède à son actif, le choix est plus que vraiment très vaste. Et quand les fans disent que ça ferait peur au compte en banque d’un millionnaire, c’est que c’est vraiment le cas. Le record à ce jour est détenu par un japonais qui a acheté pour plus de 400 000 euros de produits du groupe (tous produits confondus). Il est mort il y a quelques années malheureusement, d’une maladie (et n’a pas pu tout acheter).

Et en sortant du magasin, je vois une file d’attente devant le théâtre. Les fans du groupe en question (voir les précédents articles) ayant achetés via réservation un certain produit sont attendus pour aller à la rencontre de leurs idoles (z’ont de la chance eux). Ayant posée la question à un fan (en fauteuil roulant, donc devant la file), on a parlé en anglais pendant une bonne heure (je me surprends parfois), et je suis donc tombé sur une perle rare des fans : il m’a remis un bon de 500 Yens (ça fait pas beaucoup, mais c’est pour la suite que c’est avantageux) à utiliser au café officiel du groupe, situé dans la rue voisine.

Je me rends donc au café, lequel a toujours une file d’attente monstrueuse. Mais chance pour moi, la sécurité du café voit mon billet, et me fais signe d’entrer directement sans attendre comme tout le monde. Et tout le café est décoré aux couleurs du groupe, avec des posters, des autographes, et j’en passe. L’écran géant diffuse une émission auquel participe le groupe, et durant les premiers instants, je trouve qu’il y a comme un échos / décalage entre les vois originales et la télévision. Normal : les idoles sont dans la salle d’à côté ! Mais dommage, je ne pourrai pas les saluer réellement.

Un peu de repos et de visites minimes

Après cette découvertes de plusieurs grandes villes, je me suis donc pris une journée de repos (parce que mes pieds, ils ont marchés… beaucoup marchés), où j’en ai profité pour aller voir un magasin de musique (ou plutôt, un immeuble entier vendant de la musique) conseillé par un proche (et en passant, encore un tour dans Shinjuku). Et il faut dire que l’enseigne ne fait pas les choses à moitié : sur sept étages de ventes, il y en a un qui est entièrement dédié à la vente de musique classique. Les autres ont également leur spécialité : pop, rock, international, DVD / Blue Ray, films. Car oui, beaucoup de singles, albums, et concerts japonais sont vendus en DVD et en Blue Ray (vous verrez plus tard) et je ne me souviens plus des autres.

Au passage, j’étais quand même un peu dégoûté, car il y a avait un célèbre groupe de musique en dédicace ce jour-là (je l’avais déjà vu une ou deux fois sur la chaine de TV française Nolife), et je ne me souvenais pas du tout de qui il s’agissait.